Peinture, sculpture, estampes… poésie… écriture… L’association 2JOL, fondée en 2010, a pour objet de diffuser le goût de l’art et de sa pratique. Les locaux dans lesquels elle est installée lui permettent d’organiser des expositions d’œuvres (peintures, estampes, sculptures, photographies etc…) en période estivale. En été elle accueille également des stages animés par des artistes dans un esprit de partage.
Un hommage aux musiciens de la Grande Guerre a été rendu dimanche dernier dans la salle des fêtes de Castelnau de Montmiral
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On ne le sait pas, mais les musiciens eux aussi ont combattu dans les tranchées au cours de la Grande Guerre. Beaucoup sont morts, d'autres en sont revenus...
Jean- Marie et Marie Jo Dewaele, tous deux professeurs, amoureux des belles lettres, ont mis leur talent au service de l'Histoire en participant à ce concert - lecture.
Ils nous font découvrir, dans la plus grande émotion, les lettres que le violoniste Lucien Durosoir écrit à sa mère ainsi que les carnets intimes du violoncelliste Maurice Maréchal, autre témoignage immuable.
Les deux musiciens, concertistes renommés, ont connu la boue, le froid, les gaz, la peur, la bêtise humaine, la camaraderie aussi.
Ils ont fait cette guerre ensemble, rejoignant entre deux combats, d'autres musiciens tel que Lemoine, Magne et Caplet, autre grand prix de Rome mort gazé en 1925.
Maréchal a joué sur un violoncelle fabriqué à partir d'une caisse de munitions. Les deux menuisiers, luthiers pour l'occasion, ont eu à peine le temps d'entendre l'instrument qu'ils avaient conçu... morts pour la France.
Pour rendre pleinement hommage à nos soldats - musiciens, une grande Dame du Violoncelle a accepté de
venir à Castelnau de Montmiral.
SARAH IANCU, issue du Conservatoire National Supérieur de Paris, où elle a obtenu les plus hautes récompenses, lauréate de plusieurs concours internationaux dont le prestigieux concours Rostropovitch et premier violoncelle solo à l'orchestre National du Capitole de Toulouse, est une artiste dont le talent n'a d'égal que sa modestie.
Le public est nombreux ce dimanche après-midi, on a même dû rajouter des chaises.
Sarah Iancu commence par le prélude de la première suite de Bach. Dès le début, la sonorité est belle , la justesse impeccable, le public est recueilli. Arrive le Cygne de Saint Saëns, l'archet glisse sur les cordes comme le cygne sur l'eau calme, le vibrato nous effleure, nous sommes sous le charme.
Puis vient Après un rêve de Gabriel Fauré, la mélodie si belle et dépouillée, nous transporte lentement jusqu'à la reprise de la lecture des textes qui nous ramène à la réalité.
Deux airs populaires s'ensuivent, l'un est un hymne à la paix rendu célèbre par le violoncelliste catalan Pablo Casals, l'autre, une prière hébraïque d'Ernest Bloch. Sarah Iancu s'investit pour chacune de ces oeuvres avec la même puissance d'émotion, tout est beau, tout semble si facile sous les doigts de l'artiste.
Le duo Jean-Marie et Marie -Jo Dewaele intervient entre chaque intermède musical, leur prestation est d'une haute tenue.
Après le bis, on écoute une Gigue de Bach, enlevée et pleine d'espoir, l' armistice est signée, le public applaudit et applaudit encore.
Les deux derniers disques enregistrés par Sarah Iancu, consacrés aux Mélodies Hébraïques, résonnent d'une
beauté universelle.
Cette année, le Printemps des
poètes est dédié à «L’insurrection poétique»Jean-Pierre Siméon, directeur artistique
du Printemps des Poètes, écrit :
"Fait
de langue, la poésie est aussi, et peut-être d'abord, « une manière d'être,
d'habiter, de s'habiter » comme le disait Georges Perros .Parole levée, vent
debout ou chant intérieur, elle manifeste dans la cité une objection radicale
et obstinée à tout ce qui diminue l'homme, elle oppose aux vains prestiges du
paraître, de l'avoir et du pouvoir, le voeu d'une vie intense et insoumise.
Elle est une insurrection de la conscience contre tout ce qui enjoint, simplifie,
limite et décourage. Même rebelle, son principe, disait Julien Gracq, est le «
sentiment du oui ». Elle invite à prendre feu."
Qu’il
s’agisse des poètes dadaïstes et surréalistes, de la poésie de la Résistance,
ou de la Beat Génération, la poésie se revendique du côté de la vie, contre
toute forme d’oppression.
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Dominique,
de l'association 2jol, sera présente à Gaillac le 13 mars pour un moment de
partage sur la poésie. Nous lui avons posé quelques questions à ce sujet :
Dominique , pouvez-vous nous
présenter La poésie est dans le pré ?
A l’origine, il s’agit d'un
groupe de personnes qui se réunissent pour partager des moments de poésie et de
convivialité. De fil en aiguille, elles ont créé en 2013 le cercle « la
Poésie est dans le Pré » au sein de l’association 2 jol, agréée association organisatrice
d’événements du Printemps des Poètes La Poésie est dans le Pré a participé au
Printemps des Poètes, édition 2014. Le cercle est intervenu à la médiathèque de
Castelnau-de-Montmiral, au château du Cayla et dans des lieux privés. Outre le
plaisir personnel qu’ils éprouvent d’unir ou de croiser leurs voix, les neuf
membres de ce cercle se regardent, comme des « passeurs de
poésie ». Le cercle se réunit à Castelnau-de-Montmiral et entend
privilégier les interventions en milieu rural mais sans exclusive. Composés
d’amateurs, le cercle bénéficie de la compétence professionnelle de Lise
Marie Eudier, actrice et metteure en scène.
La poésie a
t-elle encore sa place dans nos sociétés ?
Plus que jamais. L’organisation
du Printemps des Poètes (17ème édition), l’écho qui en est
donné dans les villes et dans les lieux culturels démontrent l’actualité de la
poésie. La diversité, des organismes acteurs (associations, médiathèques,
théâtres), la démultiplication des formes d’interventions démontrent une
appétence collective pour la Poésie. Au sein d’une société matérialiste la
poésie porte la protestation de l’individu et un souffle de liberté.
La poésie est elle- même
plurielle : l’activité poétique s’est évadée des cadres contraignants de la
prosodie et, de même que l’idée de danse ne coïncide plus avec les tutus et les
pointes, l’activité poétique s’est affranchie des alexandrins. Elle permet de
renouer et de jouer avec notre langue et de redécouvrir la puissance des mots.
Que dire à quelqu'un qui dirait
« la poésie, ce n'est pas pour moi » ?
La plupart des personnes pensent
que la poésie est un langage à part, hermétique. Elle rappelle à beaucoup
d'entre nous les heures passées, dans notre enfance, à apprendre par cœur des
poèmes pour les réciter devant toute la classe.De plus, il y a un conditionnement inspiré par un discours médiatique qui
distille l’idée que la poésie n’est accessible qu’à une élite ou des marginaux…
C’est une erreur. La poésie, qu’on l’écrive ou qu’on la lise, s’adresse
directement à l’imagination de chacun, à l’intimité affective de chacun. Une
doctrine psychiatrique affirme même que la poésie est le chemin le plus court
entre la chaîne verbale (lire : le texte poétique ) et l’éprouvé vital
(lire : les émotions). Ce rapport direct est en chacun de nous, à nous
d’accepter de nous laisser surprendre.
Quels sont
vos poètes préférés ?
Chacun dans le groupe apporte aux
autres les émotions qu’il a éprouvées à la lecture de certaines poésies et
qu’il veut partager. C’est un échange et en même temps la manifestation du
caractère individuel et intime de la lecture poétique. Il y a bien sûr des
poètes vers lesquels on revient parce qu’ils expriment une inquiétude proche de
la vôtre mais il y a des poèmes puissamment inspirés de poètes inconnus qui
vous bouleversent. Il suffit d’aller à la médiathèque de Carmaux dans la salle
de l’ARPO et de parcourir les centaines de revues poétiques. C’est une
véritable chasse au trésor.
En quoi va consister la rencontre
du 13 mars ?
Il s’agit d’une mise en voix et
en espace de poésies contemporaines essentiellement liées au thème du Printemps
des Poètes 2015 : l'insurrection poétique. Certains sont dits en monologue,
d’autres par des dialogues voire des polyphonies. Ces restitutions vocales sont
un moyen de faire découvrir la grande diversité des formes poétiques à ceux qui
en seraient éloignés mais assez curieux. Sont convoqués des poètes aussi
différents qu’Aragon le poète de l’affiche rouge et Sabine Sicaud, adolescente
souffrant d’une maladie dont elle va mourir, qui nous a laissé un poème
poignant.
Après cet instant d’émotion (qui n’excède pas 40
minutes) les auditeurs pourront se procurer s’ils le souhaitent la liste des
poètes et les titres lus que ainsi quelques éléments d’information.
C’est le nom que se sont donné les membres du cercle constitué à Castelnau-de-Montmiral. Accueilli par l’association 2JOL le groupe se réunit périodiquement depuis le mois d’octobre autour d’Elyane Kaiser, poète, qui avec les participants explore la poésie contemporaine et sa mise en voix sur des textes d’Andrée Chedid, Francis Ponge, Jean-Pierre Siméon, Antoine Emaz et bien d’autres poètes encore. Le cercle participe au Printemps des Poètes. Le Printemps des Poètes se déroule dans toute la France du 8 au 23 mars prochains (voir le site «printemps des poètes» : www.printemps des poetes.com) sous les formes les plus diverses, à l’inspiration des organisateurs, dans un vaste mouvement de diffusion de la poésie et d’essaimage des événements poétiques sur le territoire national. Le cercle poétique, Elyane Kaiser et l’association 2jol vous invitent à partager deux événements poétiques de mise en voix : le premier à la médiathèque Charles-Portal, le vendredi 14 mars, à 18 h, le second au château du Cayla le vendredi 21 mars à 16h. Si vous souhaitez davantage d’informations rendez-vous sur le site de l’association : www.association2JOL.fr
La
saison d’arts plastiques se poursuit à l’espace 2Jol. Après la très belle
exposition de dessins contemporains de juillet, voici les dessins à la plume
sur fonds de toiles, bois totémiques, galets... peints à l’acrylique de Michel
Julliard.
Ils
nous invitent au voyage vers les iles du pacifique, les royaumes Incas ou chez
les aborigènes d’Australie. Ses couleurs chatoyantes, ses créations
foisonnantes qu’il rehausse de traits de plume nous racontent des histoires,
toutes imaginaires ; car Michel Julliard n’a jamais voyagé autrement qu’à
travers ses lectures et ses souvenirs. Libre à nous donc de le suivre dans son
monde intérieur un peu mystérieux ou d’inventer notre propre chemin.
D’ailleurs, quand on lui demande de qualifier son art, il ne répond pas «la
peinture», mais l’écriture», en référence à la plume omniprésente dans ses
œuvres !
Michel
Julliard est né à Paris en 1952. Après avoir exercé plusieurs métiers, il
s’installe dans l’Aveyron et vit de sa peinture depuis quinze ans. Il a
participé à de nombreuses expositions personnelles (Cahors, Lodève, Rabastens…)
et collectives, Espace Antonin Arthaud (Rodez), Musée Ingres (Montauban), la
halle Saint Pierre (Paris).
Il
est présent dans divers festivals de musique, de poésie…Publie dans de beaux
livres illustrés, édition le verbe et l’empreinte (John-N-Woo), édition Encre
et lumière (Pascal Rebats), édition Grèges (Cédric Démangeot)…
Il
participe au réseau Mail-Art et tous les matins peint des enveloppes qu’il
envoie aux quatre coins du monde. Espace 2Jol, place de l’Hôpital, du 3 août au
1er septembre.
toile griffée à la pointe. / Photo P. Legrand pour DDM.
Six
dessinateurs toulousains nous invitent à découvrir des expressions multiples où
se côtoient plusieurs techniques, gravure, mine de plomb, peinture,
plume…inspirées par le corps, les photos de film, le paysage urbain, l’animal
ou le textile. Chacun laisse sur le papier sa trace personnelle, pour donner
vie à la forme, allant du figuratif à l’abstraction. Ainsi, Aurélie allie les
techniques de la gravure au burin et la manière noire pour restituer modelé et
velouté de l’image humaine, animale ou textile de corps composites.
Jean-Philippe peint la toile puis dessine en le griffant à l’aide d’une pointe
; il donne force et mouvement à son travail sur la figure, le corps, la chair.
Mathieu s’inspire de photos de films et les réinvente à la mine de plomb.
Olivier dessine à la plume ; Il explore toutes les formes de l’écriture. Benoit
est attiré par les paysages urbains rencontrés au hasard de ses ballades, il
recrée ensuite son image personnelle de la ville. Nicolas utilise crayon et
peinture pour donner force au dessin. Au bout du compte, une très belle
exposition à voir absolument jusqu’au 31 juillet. Espace 2jol, Place de
l’Hôpital, tous les jours de 10h à 13h et de 15h à 19h. Entrée libre.
L'association 2Jol organise 2 stages artistiques
au mois de juillet : un stage de gravure du mardi 9 au vendredi 12 juillet
2013. Au programme : 1ère journée : le monotype, 2ème journée : gravure à la
pointe sèche sur Rhenalon, 3ème journée : pointe sèche sur métal vernis, en non
toxique, 4ème journée : matin découverte du tétrabrik gravé au stylo. La
demi-journée restante sera consacrée à la finition des œuvres. Tous les tirages
seront réalisés sur papier chiffon. Le matériel et les outils nécessaires sont
fournis sur place. Coût du stage : 235 euros par personne plus l'adhésion à
l'association (10 euros). Nombre de places limitées à 8. Un atelier d'écriture
du lundi 15 au dimanche 21 Juillet animé par l'écrivain Frédérique Martin.
Ouvert à toute personne souhaitant s'initier ou se perfectionner à l'art de
l'écriture. Du lundi 15 au dimanche 21 juillet. De 9h00 à 12h00 et de 15h00 à
18h00. Le dimanche 21 lecture chorale publique. Possibilités d'hébergement à
proximité. Coût du stage 330€. Il comprend la prestation de Frédérique Martin,
les déjeuners et l'adhésion à l'association. Nombre de places limitées à 15
personnes maximum. Pour ces deux stages, la date limite d'inscription est fixée
au 15 juin 2013.
Renseignements et inscriptions : Email :
association2jol@orange.fr. Adresse : Place de l'Hôpital - 81440 Castelnau de
Montmiral.
Fille
du céramiste Alain Gaudebert, Laure Gaudebert s'est trouvée très jeune en
contact avec l'argile dans l'atelier de son père, auprès de qui elle s'initie
au modelage. Après des études à l'Ecole des Métiers d'Art (ENSAAMA) à Paris,
elle mène en parallèle, depuis plus de quinze ans, sa carrière d'artiste et un
travail de formatrice auprès d'adultes et d'enfants en animant de nombreux
stages à travers la France. En 2008, elle est invitée en résidence d'artiste à
Toubab Dialow au Sénégal par le dramaturge et sculpteur Gérard Chenet. Depuis,
elle y retourne chaque année, notamment en Casamance, où elle travaille avec
N'Dieye Faye, potière traditionnelle et les potières du village d'Edioungou.
Elle découvre ainsi qu'elle peut allier le voyage et la rencontre avec le
travail pour son plus grand plaisir.
L'Afrique
devient vite l'une de ses principales sources d'inspiration.
Les
sculptures de Laure Gaudebert racontent des histoires de la vie quotidienne,
des anecdotes qui passent souvent inaperçues mais qui en disent long sur les
relations humaines, ou la personnalité des êtres. Laure Gaudebert a le talent
de les représenter avec justesse et une grande maitrise des gestes et des attitudes.
Un accrochage de toiles de Dominique Bourjol complète l'exposition.
L'exposition
est ouverte tous les jours de 11h à 19h jusqu'au 15 août à l'espace 2JOL, place
de l'Hôpital. En savoir plus sur Laure : www.lauregaudebert-sculptures.com
Stage
de sculpture
Du
1er au 5 août, Laure Gaudebert animera, avec Jean-Louis Engels, artiste peintre
et professeur à l'atelier Biz'art à Toulouse, un stage de sculpture de grande
dimension. Il s'agira de construire l'armature métallique d'une sculpture
humaine grandeur nature que les stagiaires pourront emporter chez eux et
choisir éventuellement de la recouvrir de béton coloré, de résine polyester ou
la laisser telle quelle. Hébergement possible dans et autour du village.
Renseignements
au 06 74 87 69 29.La
Dépêche du Midi
C'est
une semaine pour le moins insolite qu'ont expérimenté les sept stagiaires
venues apprendre à construire l'armature métallique d'une sculpture à taille et
forme humaine sous la conduite de la sculpteure Laure Gaudebert, du peintre
Jean-Louis Engels et du sculpteur sur métal René Sioutat, présent au stage pour
ses compétences en soudure.
Il
fallait certes exercer ses qualités d'observation de l'anatomie du corps
humain, mais les stagiaires ont dû aussi faire preuve de force physique pour
manipuler et courber selon leur désir les fers à béton de 8 mm ! Certaines en
conservent le souvenir douloureux dans les muscles des épaules et des bras. La
présence du peintre le premier jour se justifiait par la nécessité d'apprendre
à connaître et à respecter les proportions du visage et du corps. Les quatre
jours suivants étaient consacrés à la réalisation proprement dite. Toutes les stagiaires
sont sorties victorieuses de l'épreuve, puisque chacune d'elle est repartie
avec sa créature sous le bras. Celle-ci pourra par la suite être habillée de
béton ou de résine et peinte après avoir été bourrée de papier pour lui donner
de la chair, ou simplement recouverte d'un voile de grillage fin. Le stage
avait lieu sur la terrasse de l'espace 2Jol où sont régulièrement exposés des
artistes reconnus au niveau régional et national.
Les
visiteurs ont ainsi pu voir les sculpteurs en herbe au travail. Les sculptures
de Laure Gaudebert sont encore visibles jusqu'au 15 août à l'espace 2Jol place
de l'hôpital, l'exposition est ouverte tous les jours de 11h à 19h. Après le 15
août, des accrochages seront proposés à la visite, tous les week-ends jusqu'au
15 septembre.
Pour
connaître les activités de l'association, les prochaines expositions et les
stages, contacter : association2jol@orange.fr Pour en savoir plus sur Laure
Gaudebert : www.lauregaudebert-sculptures.com et sur Jean-Louis Engels :
www.engels-pons.fr
L'association 2Jol, deux ans après sa création, prend son plein essor cette saison avec des expositions non stop jusqu'à la mi-septembre. Nicole et Dominique ont élu le village comme lieu d'accueil des artistes contemporains qui les ont séduites. Ces artistes, originaires de France ou de pays lointains, ont choisi pour la plupart de travailler en Midi-Pyrénées. Toutes les formes d'art trouvent leur place à l'espace 2Jol : l'estampe, la peinture, la sculpture, la céramique, le métal… les artistes sont présents sur place pour expliquer leur travail. Jusqu'au 20 mai, Jean-Louis Engels et Hugo Ruales-Huelca inaugurent la saison.
Jean-Louis Engels, né en Belgique et diplômé de l'École des Arts Plastiques et Visuels d'Uccle, s'installe à Toulouse en 1991 et crée son école d'art (Biz'Art) où il enseigne encore aujourd'hui. Les huiles sur toile de Jean-Louis Engels offrent une interprétation réaliste de ses thèmes privilégiés du moment que sont le portrait et le nu.
Hugo Ruales-Hualca, né en Équateur, s'est installé en France en 1975. Graphiste de formation, il se consacre à la peinture depuis 1996, année où il commence à exposer. Il travaille le pastel gras qui par couches successives permet d'introduire la matière. Ses œuvres très colorées sont issues d'un imaginaire riche et plein de rêve et de poésie. L'exposition est ouverte les jours fériés et week-end de 11h à 18h. Rue Porte neuve, Place de l'Hôpital. Contact : association2jol@orange.fr
Le 2 juin commencera une nouvelle exposition, René Sioutas, qui travaille le métal et Dominique Bourjol qui décline l'estampe présenteront leur travail ainsi que des peintures.
En passant par Castelnau-de-Montmiral ne manquez pas l'exposition « L'été de l'estampe » qui se poursuit jusqu'au 14 août. L'Espace 2 JOL offre ses murs à l'estampe et invite l'association Estampadura et ses artistes à présenter quelque 60 œuvres : estampes, monotypes et toute œuvre ayant pour support le papier. Chaque jeudi, à 19 heures, un ou une artiste vous guide parmi les œuvres accrochées. L'exposition est ouverte tous les jours de 15 heures à 19 heures